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    Quand l’impression 3D permet de résoudre un crime

    05 décembre 2016

    Nous avons vu assez d’épisodes des experts Miami pour connaitre les prouesses dont est capable la police scientifique. Cette dernière peut maintenant compter sur un nouvel allier de choc en l’impression 3D.

    Le meurtrier était à deux doigts de s’échapper …

    En Juin dernier, la police a fait appel au service d’un laboratoire du Michigan pour les aider à avancer dans une sordide affaire de meurtre.

    En effet, la police soupçonne le téléphone portable de la victime de contenir des précieuses informations qui pourraient les mener vers un suspect. Mais voilà, le fameux téléphone est bloqué par un système de reconnaissance d’empreintes digitales.

    Aussi, comme les inspecteurs disposaient d’une numérisation des empreintes digitales de la victime, l’idée de les imprimer en 3D a germé.

    Ainsi Anil Jain, un professeur de l’université du Michigan, s’est portée volontaire pour produire les fameux doigts en plastique. L’autre problème, c’est qu’il impossible de savoir quel doigt la victime utilisait pour débloquer son téléphone. Le laboratoire a donc reproduit les 10 doigts, juste au cas où (même s’il est fort à parier que ce soit un pouce ou un index).

    Dernier problème, les systèmes capacitifs des téléphones ont besoin de la conductivité de notre corps pour fonctionner. Ce que ne permettent pas des doigts en plastique. Pour pallier à cette difficulté il a donc été décidé de les recouvrir de fines particules métalliques.

    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ?

    C’est pourtant simple de contacter le constructeur du téléphone pour en obtenir le mot de passe. Certes, mais cela demande de disposer d’un mandat.

    Dans le cas présent ça ne poserait pas vraiment de problèmes, puisque la victime est décédée. Les 5émes (protection contre l’auto-incrimination) et 4ème (protection contre les recherches et saisies illégales) amendements seraient donc respectés. Même si le téléphone contenait des informations qui lieraient la victime dans des affaires criminelles, on ne traine pas les morts en justice.

    Mais cette affaire étant l’opportunité pour la police de tester de nouvelles méthodes d’investigations, il est bon de se pencher sur l’alternative qu’offrirait l’impression 3D. Elle pourrait aider à contourner ce fameux mandat et ainsi accélérer les procédures. Car si un mot de passe est considéré comme « un contenu de l’esprit » et est de par ce fait protégé par la loi, les preuves tangibles comme l’ADN et les empreintes digitales ne le sont pas.

    Pour l’instant, la nouvelle technique n’a pas encore fait ses preuves. Mais il est fort à parier que dans un futur proche l’impression 3D permettra de résoudre plus rapidement des affaires similaires. Du moins jusqu’à ce que la loi tranche sur le statut des empreintes digitales comme substituts de mots de passe.