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    La peau synthétique 3D printed, un nouvel espoir pour les grands brûlés ?

    29 juillet 2017

    Les chercheurs de l’Université de Science et Technologie Pohang nous démontrent une nouvelle fois que la bio-impression est au centre de toutes les attentions. Ils viennent en effet de mettre au point une technique d’impression 3D permettant de reproduire la peau humaine. Que pouvons-nous attendre de cette innovation ?

    Un nouvel espoir pour les grands brûlés

    Actuellement, pour traiter les grands brûlés, c’est-à-dire les personnes brûlées au 3ème degré, les chirurgiens ont recours à l’autogreffe. Cette technique très invasive consiste en le prélèvement de peau saine sur le patient puis en sa transplantation sur les zones abimées. Cette intervention complexe ajoute bon nombre de cicatrices et de risques pour ces patients, mais présente d’excellents résultats.

    Cependant, cette technique est réservée aux personnes ayant été touchées sur moins de 70% du corps. Pour les personnes dont les brûlures sont très étendues, seule la très coûteuse culture de peau in-vitro peut être envisagée.

    Développée dans les années 80, la culture de peau in-vitro permet de fabriquer en quelques semaines plusieurs mètres carrés de tissus après avoir mis en culture des cellules, généralement des kératinocytes (le principal composant de l’épiderme) du patient. Cette nouvelle peau peut ensuite être greffée. Cette alternative permet de limiter le nombre de cicatrices mais coûte encore très cher.

    De leur côté, les chercheurs sud-coréens, nous promettent des coûts de revient 50 fois inférieurs à la culture in-vitro grâce à leur nouvelle technique d’impression 3D de peau. Comment ont-ils réalisé une telle prouesse ?

    La peau synthétique 3D printed, une innovation à fort potentiel.

    peau synthétique

    Après plusieurs années d’expérimentations, les chercheurs de l’Université de Science et Technologie Pohang ont mis au point une imprimante 3D hybride permettant d’imprimer de la peau synthétique.

    Cette imprimante a la particularité de combiner deux méthodes d’impression. D’une part l’extrusion, comme bon nombre d’imprimantes 3D, et le jet d’encre (oui oui, comme votre imprimante de bureau). La différence avec les imprimantes traditionnelles réside évidemment dans les matériaux d’impression.

    Dans le cas présent, l’imprimante va utiliser deux composants présents dans la peau. A savoir, le collagène et la kératinocyte. Le premier est combiné à du polycaprolactone afin de composer le derme synthétique, c’est-à-dire le tissu profond. Ce mélange est alors extrudé par la machine mise au point par les coréens. Simultanément, le jet d’encre de l’imprimante va recouvrir cette membrane, ou derme synthétique, de kératinocytes afin de simuler l’épiderme. Le résultat final est alors très proche de la peau humaine.

    Bien que d’autres laboratoires aient réussi à imprimer de la peau par le passé, cette innovation offre une alternative plus rapide et moins coûteuse. Néanmoins, l’utilisation de cette peau synthétique est-elle envisagée dans le cadre de greffes ?

    Quid de la greffe de cette peau synthétique ?

    Bien que les résultats soient plus qu’encourageants, les chercheurs n’ont pour l’instant réalisé que des tests in-vitro. Ces derniers ont permis de constater que cette peau synthétique réagissait comme la peau humaine. Mais aucune certitude quant à sa stabilité lors d’une greffe sur un sujet humain.

    Si tel était le cas, il est évident que l’utilisation de cette peau synthétique en chirurgie reconstructrice pourrait changer la vie de nombreux patients.

     

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